Sur les traces des générations d’avant, explorons la sagesse autochtone sous toutes ses formes. Cap sur les musées et les centres culturels de l’île de la Tortue.

 

Elsipogtog Mi’kmaq Cultural Center

La vannerie était un élément culturel fort pour la survie du peuple micmac; les Aînés racontent comment ils allaient dans les villes voisines pour échanger des paniers de pommes de terre contre de la nourriture, des outils ou des tissus. Traditionnellement, le frêne noir est utilisé pour les paniers et le frêne blanc, pour les anses et d’autres outils. Aujourd’hui, nous partageons cet art raffiné de la vannerie avec les visiteurs. Grâce à l’atelier Traditional Mi’kmaq Basket Making («Fabrication de paniers traditionnels micmacs»), les visiteurs peuvent recevoir cet enseignement traditionnel.— heritagepathtour.com

 

Blackfoot Crossing

Le pays des buffles était le territoire traditionnel des Siksikaitsitapiiks. Les buffles étaient si importants pour le mode de vie des Pieds-Noirs que les bandes suivaient les mouvements des troupeaux. En hiver, de nombreux buffles se mettaient à l’abri, dans les vallées fluviales, suivis par de petites bandes de Pieds-Noirs. Si la chasse était bonne, ces derniers y restaient des semaines. Le Blackfoot Crossing sur la rivière Bow était l’un de ces endroits. La vallée était entaillée de coulées profondes et les pièges à buffles étaient partout. En 1877, le chef Crowfoot choisit ce site pour les négociations du Traité 7. — blackfootcrossing.ca

Sncewips Heritage Museum

Le peuple Syilx/Okanagan avait un mode de vie semi-nomade calqué sur un calendrier de 13 lunes. Alors qu’ils voyageaient sur ce territoire de 69 000 kilomètres carrés, ils s’occupaient de l’entretien des terres: brûlage dirigé, suppression des fleurs fanées, épandage de semences et surveillance des animaux et des poissons pour profiter de manière durable aux bénédictions de la terre. Le mot syilx signifie «tisser de nombreux brins». Nous sommes liés à la terre, aux autres espèces et les uns avec les autres. Nous sommes un peuple. Nous ne sommes pas séparés du monde qui nous entoure, mais nous sommes tous interreliés. — sncewips.com

 

Squamish Lil’wat Cultural Centre

Nos forêts ont une quantité limitée d’arbres disponibles pour la récolte, et nos habitants sont témoins de la surex­ploitation des cèdres pour leur écorce intérieure. Les Nations Squamish et Lil’wat ont une relation étroite avec le cèdre; nous ne prenons que ce dont nous avons besoin, et nous utilisons tout ce que nous prenons. Des traces d’utilisation par nos ancêtres sont visibles aujourd’hui sur les arbres modifiés pour des raisons culturelles sur nos territoires, preuve que le «trognage» est un moyen durable qui se pratique depuis des siècles. — slcc.ca

 

Kwanlin Dün Cultural Centre

Chu Nìnkwän, «le fleuve Yukon», est au cœur de la vie des Kwanlin Dün. Pendant des générations, notre peuple a vécu au long de ses rives, parcourant d’anciens sentiers dans le sud du Yukon pour chasser, piéger et pêcher selon le cycle saisonnier. La fin de l’été était la période la plus abondante, car Chu Nìnkwän regorgeait de saumons remontant les eaux pour la fraie. Kwanlin signifie «l’eau qui traverse un canyon» en tutchone du Sud, et les Kwanlin Dün sont les gens de l’eau qui coule dans le canyon. — kdcc.ca

 

Site d’interprétation Micmac de Gespeg

L’histoire des Micmacs étant partagée oralement, il est important de transmettre nos connaissances, notre culture et nos traditions aux jeunes générations par le biais de chansons, de légendes, de contes et d’artisanat. Il ne s’agit pas seulement de divertissement, mais d’une excellente façon de maintenir notre culture vivante. «IKO» est la chanson de bienvenue du peuple micmac. Elle est chantée lorsque la communauté accueille d’autres Nations ou des visiteurs sur notre territoire. Des chansons comme «IKO» peuvent être partagées entre différentes communautés algonquines comme un moyen de rester en contact. — micmacgespeg.ca

 

Métis Crossing

Des familles métisses se sont installées le long du sentier Victoria en utilisant le système unique de lots riverains longs et étroits. Nos maisons étaient proches de la rivière Saskatchewan Nord qui était notre source de vie: nourriture, eau et transport. Nos jardins et nos troupeaux de bétail étaient à proximité. Plus loin de la rivière, nous avons planté des cultures et gardé l’extrémité nord boisée pour avoir du bois pour nos foyers et nos maisons et afin de conserver l’habitat de la faune. Les maisons de nos familles et de nos voisins étaient proches pour que nous puissions nous rassembler et partager musique et histoires. — metiscrossing.org

 

Parc historique de Metepenagiag

Les Micmacs de Metepenagiag vivent sur leur territoire traditionnel depuis la nuit des temps. Les connaissances sont transmises au fil des générations par la tradition orale. Nous avons pêché et chassé, construit des embarcations pour le transport, fait du commerce jusqu’aux confins de la terre, parlé notre langue, élevé nos enfants, enterré nos morts et célébré les nouvelles saisons avec révérence et respect. Nous formons une communauté, un peuple autosuffisant, solide et fier. Malgré l’adversité au fil du temps, nous avons survécu. metpark.ca

 

Millbrook Cultural Centre

Glooscap était doté de puissants pouvoirs; il était représenté comme un guerrier gentil et bienveillant pour lutter contre le mal. Glooscap est apparu à un moment où le besoin s’en faisait sentir ; il a été créé grâce à la force de frappe de trois éclairs sur la baie de Fundy. Parlant toutes les langues, il a appris à son peuple à chasser, pêcher, cultiver, cuisiner et conserver la nourriture. Il était un sage parmi le peuple Mi’kmaq, mais pour ses ennemis, il était impitoyable au combat. Il était un métamorphe et aimait son peuple. Il a vécu à Blomidon, en Nouvelle-Écosse, mais ses terrains de chasse étaient situés sur les côtes gaspésiennes du Québec dans les Maritimes où vivait son peuple. — millbrookheritagecentre.ca

Nikki Bayley

Nikki Bayley

Mme Nikki Bayley est une rédactrice primée pour ses articles sur le tourisme à l’international ainsi qu’une journaliste qui couvre la gastronomie et les vins. Originaire du Royaume-Uni, Mme Bayley est tombée amoureuse du Canada après une visite au Terre-Neuve-et-Labrador en 2008. Elle a par la suite déménagé à Vancouver en 2012. Depuis, elle sillonne le Canada pour en apprendre plus sur le pays et ses peuples, et partager leurs histoires à travers le monde.